À Genève, trop de personnes peinent à se loger, cumulent des emplois précaires ou renoncent à des soins faute de moyens. D’autres subissent les effets du bruit, des canicules ou d’un environnement dégradé. Ce n’est pas une fatalité, mais le résultat de choix politiques passés. Il est temps de remettre les habitant·e·s au centre de l’action publique.

Mon ambition est d’améliorer la qualité de vie des Genevoises et Genevois en travaillant au renforcement de quatre droits fondamentaux: environnement sain, soins accessibles, logement abordable et emploi stable.

Droit à un environnement sain

La transition écologique est urgente et doit être juste et équitable. Il faut protéger l’air, l’eau, limiter le bruit en régulant le trafic, agir contre les canicules en arborisant et végétalisant les quartiers. Il faut réduire la facture énergétique des ménages en les accompagnant vers une consommation plus sobre et la sortie des énergies fossiles. Enfin, il faut rendre les bâtiments publics exemplaires, en les isolant et les couvrant de panneaux solaires.

Droit à des soins accessibles

Se soigner ne doit jamais dépendre de son revenu. Il faut créer une caisse maladie publique et mettre en œuvre l’IN accordant 300 francs pour les soins dentaires. Il s’agit aussi de promouvoir une alimentation saine et soutenir l’agriculture locale, créer des places en EMS et accroître les moyens dédiés à l’aide à domicile et l’accompagnement social des séniors.

Droit à un logement abordable

Se loger dignement est un droit. Il faut construire davantage, et mieux, en collaborant avec tous les acteurs locaux et régionaux. Il faut faire baisser les loyers, notamment pour les familles et les jeunes, en renforçant la part de logements coopératifs et d’utilité publique. Mais aussi en luttant contre les abus et les expulsions illégales et en récupérant les 800 logements détournés au profit de plateformes comme Airbnb.

Droit à un emploi stable

Sans revenu universel, l’emploi reste vital. L’État doit soutenir les entreprises qui créent des emplois durables, embauchent des jeunes en premier emploi et des apprenti·e·s. Il faut investir dans la formation (soins, numérique, écotechnologies), lutter contre le dumping salarial et les conditions de travail abusives et mieux accompagner les personnes en recherche d’emploi au lieu de les sanctionner. Améliorer la qualité de vie, c’est permettre à chacune et chacun de vivre dignement, librement, en bonne santé. C’est possible, à condition d’avoir le courage politique de le faire. J’y suis prêt.

>> Lire l’article sur le site de la Tribune de Genève (30.07.2025)
>> Lire le premier des quatre volets de la série: «Faire de Genève un canton qui rassemble»