Face au conflit israélo-palestinien, la Suisse fait fausse route
Alors que la situation est dans une impasse avec un conflit qui menace de s’étendre à la région et que plus de 40’000 personnes ont déjà été tuées à Gaza, les VERT-E-S ont lancé un appel au conseiller fédéral Ignazio Cassis, début août, pour qu’il corrige fondamentalement son positionnement et la politique de la Suisse, dans le cadre du conflit israélo-palestinien. La Suisse doit se porter garante du droit international dans ce conflit et cesser d’aligner sa position sur celle du gouvernement Netanyahu.
Pour les VERT-E-S, le Conseil fédéral doit replacer la boussole du droit international au cœur de son action et respecter la tradition de neutralité et d’impartialité de la Suisse. Faute de quoi notre pays pourrait se voir décrédibilisé et accusé de complicité de crimes de guerre commis par un Netanyahu aux abois et son gouvernement d’extrême droite.
Depuis l’attaque terroriste sanglante du 7 octobre, plus de 40’000 gazaoui-e-s – dont la plupart des civil-e-s et des enfants – ont été massacrés par les bombardements répétés de l’armée israélienne. Par ailleurs, les quelque deux millions de palestinien-ne-s vivant dans ce territoire exsangue n’ont plus aucun lieu où se réfugier. Écoles, hôpitaux ou hospices sont régulièrement pris pour cibles en violation du droit international humanitaire (DIH).
Si la Suisse ne veut pas se rendre complice de ces violations, elle doit immédiatement abandonner son alignement quasi-automatique sur le gouvernement Netanyahu et revenir à une position impartiale dont la boussole est le droit international.
Depuis bientôt un an, les VERT-E-S demandent que la Suisse sorte de son silence et exige un cessez-le-feu Alors que la situation est dans une impasse avec un conflit qui menace de s’étendre à la région et que plus de 40’000 personnes ont déjà été tuées à Gaza, les VERT-E-S ont lancé un appel au conseiller fédéral Ignazio Cassis, début août, pour qu’il corrige fondamentalement son positionnement et la politique de la Suisse, dans le cadre du conflit israélo-palestinien. La Suisse doit se porter garante du droit international dans ce conflit et cesser d’aligner sa position sur celle du gouvernement Netanyahu. immédiat, la libre circulation des soutiens humanitaires, la libération des otages israélien-ne-s et renforce son financement à l’UNRWA. La Suisse doit sanctionner les criminels de guerre des deux côtés et s’engager activement pour une solution durable, en reconnaissant les deux États et en soutenant un processus de paix équilibré et juste.
>> Texte publié dans Greenfo du mois de septembre 2024