Le plan d’économies du Conseil fédéral est dangereux pour la Suisse
Le Conseil fédéral a présenté un programme d’économies de 3,6 milliards de francs, par an, à partir de 2027. 4,5 milliards à partir de 2030. Pas du goût des Verts qui menacent d’un référendum. Le conseiller national Nicolas Walder réagit au micro de Béatrice Rul, sur Radio Lac.
«Je pense que nous serons plus que les Verts à s’opposer à ce plan idéologique qui coupe dans l’environnement, la recherche ou encore la petite enfance. C’est un plan antidémocratique car il s’attaque à des soutiens votés par le peuple. C’est un plan dangereux pour notre pays. Enlever l’aide de la Confédération aux crèches, pour charger les cantons qui vont devoir augmenter les impôts pour pouvoir faire face, cela n’a pas de sens. Il faut qu’il y ait une discussion avec la Confédération pour qu’il y ait un transfert des charges équilibrés. La Confédération n’a aucune raison de se désengager et notamment pour soutenir les régions qui ont moins de moyens que d’autres.»
Des finances saines, nous étions bien contents de les avoir pendant la pandémie… «Les finances sont saines! On parle d’un éventuel déficit de 3 milliards, en 2030. C’est à dire 3% du budget de la Confédération. Rien n’indique que ces prévisions seront confirmées et donc rien ne justifie ces mesures drastiques. Ce plan est directement lié au budget de la Défense, surévalué, car le Département de la défense n’arrive pas à faire des choix par rapport aux risques. On prévoit une invasion terrestre en Suisse, alors qu’elle n’est pas crédible!»
>> Ecouter l’intervention sur Radio Lac (24.09.2024)