Le Territoire, âpre terrain de batailles
L’élu·e qui succédera à Antonio Hodgers à la tête du Département du territoire devra empoigner des dossiers importants et épineux d’urbanisme ou d’environnement. Les enjeux présentés par Le Courrier.
«Dans mon département, l’essentiel est fait ou en passe de l’être», déclarait au Temps Antonio Hodgers à l’annonce de sa démission à mi-mandat, en mai. Si le futur ex-conseiller d’Etat chargé du Territoire a eu le temps, en douze ans, de marquer le département de son empreinte, il n’en reste pas moins que l’élu·e qui lui succédera cet automne devra empoigner des dossiers importants et clivants. Tour d’horizon.
Large palette de domaines
Si le Département du territoire (DT) devait être repris à l’identique, les domaines qu’il chapeaute sont nombreux (lire ci-dessous). Le DT est un dicastère mammouth: aménagement du territoire, urbanisme, logement, environnement, énergie. Des thématiques cruciales à l’heure du réchauffement climatique et dans un canton-ville aux surfaces constructibles limitées, mais qui connaît une forte croissance démographique. Ces dernières années, Antonio Hodgers a dû batailler ferme afin de faire passer certains de ses projets. Que l’on songe à la loi sur l’énergie, aux votations sur divers plans localisés de quartier, à la proportion entre propriété par étage et logements sociaux dans les nouveaux quartiers. «Je veux un Département du territoire fort qui protège le parc de loyers abordables pour la population», abonde la députée socialiste Caroline Renold, également juriste à l’Asloca. (…)
>> Lire l’article complet sur le site du Courrier (22.09.2025, payant)