L’élu fédéral était seul en lice pour briguer la succession de son collègue de parti. Les Vert-e-s se sont déclarés déterminés à préserver le siège conquis par Robert Cramer en 1997.

« Je suis honoré de la confiance unanime des Vert-e-s genevois et de l’ensemble des forces progressistes. Cette union donne de la force à notre ambition », a déclaré Nicolas Walder. Ce dernier veut s’engager pour un canton de Genève « juste, écologique et tourné vers l’humain ».

L’élection partielle au Conseil d’Etat genevois se déroulera cet automne. Pour l’instant, à côté de Nicolas Walder, seul l’UDC Lionel Dugerdil s’est officiellement porté candidat. Mais mercredi soir, le MCG a annoncé qu’il présentera un candidat aux médias jeudi. (ATS)

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En présentant la candidature du conseiller national, la Tribune de Genève du 11 juin dresse un court portrait de Nicolas Walder sous le titre:

Nicolas Walder, concertation et collégialité

Conseiller national depuis 2019, Nicolas Walder, 59 ans, est vice-président des Verts suisses depuis 2020 et préside la Fédération genevoise des structures d’accompagnement pour seniors (FEGEMS). Il a aussi été conseiller administratif (exécutif) à Carouge (2011-2020) et a travaillé plus de quinze ans au sein du CICR en Suisse et sur le terrain dans des zones de conflit.

Dans sa lettre de candidature, il souligne: «Cette élection revêt une importance particulière pour notre parti: elle remet en jeu le siège conquis de haute lutte par Robert Cramer en 1997. Il est essentiel que les Vert-e-s restent représenté-e-s au gouvernement cantonal pour incarner une alternative claire au productivisme, au populisme et au fatalisme.»

Le candidat des Verts dit défendre «une vision d’un développement harmonieux du canton, un aménagement du territoire équilibré et une coopération régionale renforcée». Il place la collégialité et la concertation au cœur de son action. Parmi ses priorités, citons: «Appuyer la transition écologique et le transfert modal, préserver la zone agricole et renforcer nos écosystèmes».