Nicolas Walder, le poids d’un parti
Le conseiller national Nicolas Walder a la lourde responsabilité de défendre l’unique siège des Vert·e·s au Conseil d’Etat genevois, à la suite de la démission d’Antonio Hodgers. Jugé solide et affable, il serait aussi une «pastèque», bien rouge à l’intérieur, avance Le Temps dans le portrait qu’il dresse du candidat au Conseil d’Etat.
Tête chauve et barbe fine, Nicolas Walder a beaucoup de pression en vue de l’élection complémentaire au Conseil d’Etat genevois, prévue le 28 septembre, pour remplacer son camarade Antonio Hodgers, démissionnaire. S’il gagne, la logique arithmétique et politique serait respectée. Par contre, perdre serait catastrophique: il serait celui qui priverait son parti, troisième force politique du canton, d’un siège à l’exécutif pour la première fois depuis 1997, avec l’arrivée de Robert Cramer comme néophyte de la jeune formation. A plusieurs reprises, Les Vert·e·s ont compté deux magistrats simultanément.
Cette élection paraît d’autant plus «imperdable», selon certains observateurs, qu’il se trouve seul à gauche, ou presque. De l’autre côté, les candidats sont légion, mais aucun véritable cador n’est en lice. Le premier tour devrait se jouer à droite, entre l’UDC et Le Centre, dont les représentants se disputent le droit de concourir face aux Vert·e·s lors d’un probable second tour le 19 octobre. (…)
>> Lire la suite de l’article sur le site du Temps (payant, 02.09.2025)