Yves Herren, conseiller municipal vert’libéral, appelle à soutenir le cousin écologiste Nicolas Walder. 

Les Vert’libéraux et les Verts sont cousins. Ils sont liés par les questions environnementales et la lutte contre la pollution. Le préfixe des Vert’libéraux a un sens. La perte d’un conseiller d’État écologiste le 19 octobre représenterait un retour en arrière d’environ trente-cinq ans de luttes perdues pour un environnement sain tant pour les Verts que pour les Vert’libéraux. Abandonner cet enjeu n’est pas une option. 

Les partis de Centre n’ont plus de candidats au second tour de l’élection au Conseil d’État, ses membres recommandent la liberté de vote suite aux différentes assemblées générales, certaines recommandations de vote étant plus ou moins dirigée vers le candidat de l’UDC Lionel Dugerdil. Certes, Nicolas Walder, considéré très à gauche, n’est pas la panacée pour la défense des aspects économique que défend le Parti vert’libéral, eh bien, il s’y fera dans la collégialité nécessaire avec ses collègues.

Nicolas Walder représentera très bien des éléments essentiels et significatifs de notre programme: la lutte contre la pollution et pour un environnement sain, le développement permanent du progressisme, le multilatéralisme, la lutte pour plus d’égalité, l’ouverture vers nos partenaires européens, la solidarité entre génération des enfants aux aînés en passant par la population active qui se lève tous les matins

Côté UDC… Les seuls points de convergence que nous aurions avec ce parti sont éventuellement la fiscalité et la taille de l’État… C’est maigre. Pour les élections municipales en Ville de Genève, nous avions exclu toute alliance avec ce parti très à droite avec lequel nous ne partageons pas assez pour co-constuire.

En ces temps agités d’écrasement d’une majorité sur l’autre, créateur de mécontentement, le meilleur moyen de garantir un équilibre vital au Conseil d’État, c’est de faire en sorte que Nicolas Walder soit élu, afin que le gouvernement soit stable et pas écrasant, ni dans un sens ni dans l’autre, qu’il puisse gouverner avec la mesure nécessaire.

Que ce Conseil d’État reste toujours actif et conscient du besoin nécessaire de garder et développer un environnement sain. Alors oui, dans le cas qui nous occupe, il faut s’assurer d’un équilibre, d’une modération qui puisse contenter le plus grand nombre. Nous sommes surtout amenés à voter pour l’équilibre global d’un Conseil d’État qui de fait gouvernera au centre et pour l’environnement.

On peut donc très bien être centriste et voter Nicolas Walder le 19 octobre pour garantir un équilibre de centre au Conseil d’État pour les trois années à venir.