OTAN: le oui à la Suède bouscule la Suisse
Le feu vert à l’adhésion de la Suède à l’Otan relance le débat sur la neutralité de la Suisse. Tour d’horizons dans les partis politiques.
Depuis le début de la guerre en Ukraine, la sacro-sainte neutralité suisse est bousculée. De la reprise des sanctions européennes contre la Russie à la volonté de la conseillère fédérale Viola Amherd de participer au système européen de défense aérienne Sky Shield, le débat sur la neutralité est sans cesse relancé. Qu’en est-il de l’adhésion probable de la Suède à l’Otan?
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«Cela isole encore un peu plus la Suisse dans son statut de pays neutre. Une neutralité qui ne va plus de soi pour la communauté internationale et nécessiterait de la part de notre pays un effort particulier en faveur du droit international, de la paix et du désarmement pour la rendre légitime», répond le vert genevois Nicolas Walder. Selon lui, la politique actuelle du Conseil fédéral «qui consiste à laisser nos entreprises exporter de plus en plus d’armes et réduire les budgets de coopération internationale ne va pas dans cette direction». Une passivité, selon lui, qui pourrait faire passer la neutralité suisse comme de l’opportunisme. (…)
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