L’UE a pour la première fois visé des banques chinoises. Le Conseil fédéral doit se prononcer sur la reprise d’un 18e train de sanctions pour freiner la machine de guerre russe. Au risque de se brouiller avec l’un de ses principaux partenaires commerciaux, résume Le Temps. Pour le conseiller national Nicolas Walder, adopter les mêmes mesures que l’UE est une évidence. «C’est une question de principe, mais aussi d’efficacité», dit-il.

Le 18 juillet dernier, le Conseil de l’Union européenne (UE) approuvait un 18e train de «mesures restrictives économiques et individuelles» pour «affaiblir la capacité russe de faire la guerre à l’Ukraine». Pour la première fois depuis 2022, ces sanctions frappent deux entités financières chinoises accusées de faire le jeu de Moscou. Le Conseil fédéral s’associera-t-il une nouvelle fois à ces mesures par solidarité avec ses voisins européens ou décidera-t-il de s’abstenir au nom d’une reprise «autonome» des sanctions? Dans le premier cas, il risque de s’attirer les foudres de Pékin. Dans le second, c’est Bruxelles qui pourrait s’interroger sur la fiabilité de la Suisse.

Ce train de sanctions présenté par l’UE comme le «plus sévère» à ce jour vise en particulier le secteur énergétique en abaissant le plafond du prix du pétrole brut russe de 60 à 40,60 dollars américains le baril et en ciblant la «flotte fantôme» de Moscou pour contourner les sanctions. Les services financiers sont l’autre secteur durement frappé, y compris dans des pays tiers lorsque des établissements bancaires mettent en échec les sanctions, par exemple par des «prestations de services sur cryptoactifs». Deux banques chinoises sont concernées. (…)

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